Quand nos mouvements/espaces sont excluants et oppressifs : comment faire mieux ?

Ces derniers temps, je me pose beaucoup de questions sur l'ouverture réelle des mouvements auxquels je participe. Des mouvements qui d'un côté m'enthousiasment pour la portée révolutionnaire de l'alternative sociale proposée et d'un autre me refroidissent pour l'entre-soi qui s'y rejoue et que nous peinons à dépasser.

Comment ça se fait que sur le papier on souhaite être ouvert à tous.tes mais qu'on reproduit les mêmes dynamiques d'exclusion à l'œuvre dans les sociétés que l'on critique (classisme, validisme, entre-soi blanc et autres)?

Quelle société créons nous réellement à l'échelle de nos micro-espaces d'alternative sociale ?

Ça veut dire quoi un évènement "inclusif" ? Comment être à la hauteur de cette aspiration et ne pas en faire une simple déclaration ?

Parler de ces dynamiques de pouvoir peut aider à ne pas rejouer à l'infini les dynamiques oppresseur/oppressé.

Donc si ces questionnements te parlent, que tu veux te confronter aux contradictions qui nous habitent,à la violence reçue et infligée qui structure encore nos interactions,et imaginer ensemble des manières de faire mieux,n'hésite pas à venir partager tes réflexions, tes expériences ou simplement écouter!

C'est le jeudi 10 octobre, à partir de 18h, au 110 rue de Paris à Palaiseau !